Cette première interrogation nous renvoie à la contradiction entre notre éthique spirituelle et nos pratiques. La particularité que nous donne notre foi s’est estompée, nous l’avons nous-mêmes aliénée, au point de ne plus être capables de freiner notre boulimie incessante : consommer plus pour avoir plus. Nous vivons malheureusement dans l’illusion d’un bonheur qui se symbolise par de simples objets et services éphémères.
Nous participons à l’épuisement des ressources naturelles par le gaspillage, la surconsommation, la production de déchets inutiles. Nous sommes devenus les disciples d’un marketing publicitaire incessant qui introduit la notion de « halal » à sa guise et sans aucune réflexion.
